Le Parc
Aménagement d’un restaurant gastronomique dans un écrin de verdure

Ibride aménage le Parc

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Un plan horizontal, une toiture plane et 4 parois de verre qui font disparaître les limites, immergent le visiteur dans le parc Micaud, le suspende dans les arbres centenaires qui surplombent la rivière.

Créé en 1969, ce pavillon dessiné par l'architecte Michel Demange pour la ville de Besançon est un archétype de l’architecture moderne, ancien office du tourisme aujourd'hui classé au patrimoine du XX° siècle.

Cette année, il a été confié à ibride l’aménagement des espaces de ce restaurant d’exception, incluant à l’étage une cuisine ouverte sur la salle de 50 couverts, ainsi qu’un bar lui-même ouvert sur une terrasse, au bord de l’eau.

La situation exceptionnelle, l’immersion dans la canopée, la fonction originelle du lieu ont été autant de sources d’inspiration pour la création d’un espace dédié à la ville de Besançon, ville verte s’il en est.

 
 

Pour protéger l’intimité de la salle et l’exclusivité du restaurant, Benoit Convers a imaginé une paroi de marbre vert de 13 mètres de long côté rue, pour servir d’écran à l’agitation de la place. Cette paroi de marbre vert Verias, d’origine grecque, en feuille verticales d’un mètre de large polies en livre ouvert, créé un effet de symétrie fascinant sur toute la longueur, et fait référence à l’inspiration originelle de l’architecte, le pavillon de Barcelone de 1929 de Mies Van der Rohe. Cette paroi crée un sas entre la rue et la salle ; il faut la longer pour accéder à l’intérieur. 

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Côté Salle, ont été imaginées des alcôves, accueillant une série de portraits se faisant face, créés par Rachel Convers, invitant à la gourmandise et à la séduction.

 Pour profiter pleinement de la transparence, l’ensemble des fonctions de service a été concentré au centre de l’espace. Caves à vins, meubles de service, rangements, tous ont été unifiés dans un ensemble de mobilier sobre et raffiné, réalisé sur mesure et habillé de chêne noir mat. 

Seule la cafetterie, dans un effet théâtral, est masquée par la gravure d’un immense plan relief de la ville qui fait référence à la fonction originelle du lieu, ancien office du tourisme. Végétation, voirie, bâtiments et la fameuse boucle du Doubs ont été gravés dans la masse sur cette parois de 5 mètres sur 3.  Ce bas relief, pièce virtuose du restaurant, a été entièrement réalisé dans les ateliers d’ibride, spécialisés dans la technique de gravure.

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Pour souligner l’immatérialité des parois, Benoit Convers s’est amusé à traverser l’espace avec une envolée d’étourneaux en laiton, qui survole la salle, se reflète dans les vitrages et s’échappe à l’extérieur. Une harmonie de verts se décline dans tout le décor pour sublimer encore cette immersion dans la nature.

Dans un partenariat avec les Verreries de La Rochère, ibride a réalisé une pièce de parement de verre, spécialement dessinée pour ce projet. Laquée à l’arrière d’un vert profond, elle revêt le long comptoir de la cuisine ouverte. Sa surface ouvragée et la profondeur de la matière génère des éclats lumineux, des risées et vibrations qui évoquent celles de la rivière voisine et la prolonge jusqu’au cœur du restaurant. 

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Cette collaboration avec La Verrerie de La Rochère, manufacture aux savoirs-faire centenaires, est emblématique des ambitions d’ibride quant aux projets d’architecture intérieure : s’appuyer sur des compétences d'exception, privilégier les matières nobles et naturelles, fédérer les meilleurs acteurs locaux pour servir le projet.

 
 

Ce lieu dédié à la gastronomie est aujourd’hui animé par Vivien Sonzogni, jeune chef globe trotter et Noémie Paris, sommelière et chef de salle, passés tous deux par quelques unes des meilleures tables étoilées du monde, notamment Le Caprice de Hong Kong, classé 3 étoiles au Guide Michelin.

Rastignac
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